Le Piège des Grands Mots
On les adore, ces grands mots : Révolution, Refondation, Transition. Ils font sérieux dans les communiqués, rassurent les bailleurs et donnent à certains le plaisir inavoué de sentir le parfum de l’Histoire. On nous promet de changer les choses en profondeur, de retrouver une identité, de rédiger une Constitution enfin adaptée à nos réalités. Et l’on pense que, une fois ce texte refondateur pondu, tous nos problèmes seront résolus.
Mais quand grandirons-nous ? Quand sortirons-nous de ce délire structuraliste qui énonce que de bonnes institutions engendrent mécaniquement la démocratie et le développement ? Quand réaliserons-nous que la mise en place de ces « bonnes » institutions, si tant est qu’elles le soient, prendrait au bas mot quinze ans ?
Le Formalisme, Opium des Élites
Je me veux profondément démocrate, mais je le vois : notre démocratie s’enferme une fois de plus dans un formalisme stérile. Le débat FFKM ou pas FFKM importe peu … Avec ou sans, nous avons déjà vu par le passé que ces processus de dialogue national n’ont produit que très peu de résultats tangibles… Le seul qui ait vraiment été mené au bout (on oublie les annonces de concertation de 2002 et 2013), à savoir la convention de Panorama de 1991 qui préparait la 3e république, n’a pas permis à cette dernière de durer plus de 18 ans.
Allons-nous attendre vingt ans de plus pour accepter que ce fétichisme institutionnel ne résout rien du quotidien des citoyens ?… Un peu de pragmatisme que diable !
Quand le peuple veut en priorité de la sécurité, de l’emploi, de l’eau et de l’électricité, un accès aux soins et à une école de qualité pour les enfants, des infrastructures qui lui permettront de se déplace, de communiquer et de distribuer ses produits… Et une justice juste équilibrée et ferme … Est-ce trop demander … Pourquoi préfère-t-on se battre pour organiser au plus vite soit le rétablissement des anciennes élites pourries, soit leur remplacement par de nouvelles élites … moins pourries ?
Mais il s’agit aujourd’hui de reconstruire un pays brisé par 60 années de gabegies, de corruptions et de renonciations. Qui peut VRAIMENT croire que cette reconstruction se fera en 2 ans ? … En 4 ans ???… En 10 ans ??? Qui peut VRAIMENT croire qu’il suffira d’une concertation nationale, d’une nouvelle élection et d’un vote pour que le pays, d’un claquement de doigts, refasse connaissance avec le progrès et une croissance inclusive…
Et qu’on puisse enfin permettre aux plus démunis de sortir de la misère… On a encore en tête les années 70s et les conventions militantes qu’étaient les Zaikabe … Le livre rouge de Ratsiraka s’est appuyé sur cette séquence de mobilisation et de « rénovation nationale » … pour légitimer la Deuxième République et sa ligne révolutionnaire … On en connait les dramatiques résultats … C’était pourtant formalisé…
Que Dieu nous garde qu’une configuration curieusement symétrique (révolte des jeunes, renversement du pouvoir, montée au pouvoir de militaires …) produise les mêmes tares.
De la pensée magique
C’est tout le paradoxe malgache. Nous venons de vivre l’un des épisodes les plus brutaux de notre histoire politique récente… Et l’un des plus riches … Et pourtant, le logiciel mental reste le même. On change le décor, on repeint la façade, on renomme le régime, mais on conserve cette croyance magique : la démocratie – ou ce que nous en faisons – finira bien par produire le développement… Un jour… Plus tard… Quand on aura fini de discuter.
On est dans la pensée magique, là… Le « Asa fa tsy kabary » (des actes, pas des discours) de Tsiranana commence à me manquer.
Le Divorce entre le Pays Légal et le Pays Réel
On nous rejoue le même scénario : proclamer une refondation, promettre une grande concertation inclusive, réécrire la Constitution, puis organiser des élections « libres et transparentes ». Comme si le développement allait couler mécaniquement d’un bon texte fondamental et de bulletins bien comptés. On instillera bien au milieu quelques promesses sur l’électricité, l’eau ou les routes, alors que cela devrait être LA priorité absolue.
Mais le peuple, lui, ne vit pas dans un préambule constitutionnel. Pour lui, la question n’est pas : « Quel régime est le plus conforme aux standards internationaux ? », mais bien : « Demain, aurai-je de quoi nourrir ma famille ? »
Le plus ironique, c’est que ce moment de « refondation » offre en réalité la possibilité d’un pouvoir fort. Non pas un pouvoir fort contre la population, mais un pouvoir fort contre les inerties : contre les mafias de l’électricité, les monopoles de l’importation, les réseaux qui confisquent l’État depuis des décennies. Un pouvoir qui oserait dire : « Pendant deux ans, on arrête de disperser l’énergie politique. On se concentre sur dix priorités de survie. Et on vous en rend compte. »
Au lieu de cela, on tergiverse. On discute d’organigrammes, on chipote sur la couleur des feux rouges alors qu’on n’a toujours pas dessiné le plan du quartier. On annonce une transition calibrée en mois, sans savoir en quoi la vie d’une paysanne d’Itasy ou d’un jeune chômeur de Toliara sera différente au bout du compte.
L’Alternative : Un Agenda d’Urgence Nationale
Sortir de cette illusion, ce n’est pas mépriser la démocratie. C’est arrêter de la réduire à un calendrier et à une grammaire institutionnelle. C’est accepter cette vérité brutale : une élection propre n’a jamais, à elle seule, rempli un bidon d’eau ni créé un emploi durable. Elle peut empêcher le pire ; elle ne produit pas le mieux. Il faut qu’on accepte que cette reconstruction du cadre DEVRA PRENDRE DES ANNEES.
La question devient alors : comment s’attaquer tout de suite aux priorités, sans basculer dans l’autoritarisme ? La piste est de poser noir sur blanc un **Agenda d’Urgence Nationale**, lisible par un collégien, tenu par le gouvernement, mais surveillé par la société. Il ne s’agirait pas de slogans, mais d’engagements d’objectifs vérifiables sur les sujets de l’énergie, de l’eau, des infrastructures, de la sécurité, de la santé, de l’emploi massif…
Et de la justice avec la menée à terme d’au moins cinq dossiers emblématiques de corruption et de crimes d’État pour réduire le sentiment d’impunité…. Et de l’emploi en lançant des programmes massifs tels que des programmes de travaux à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) pour créer des dizaines de milliers d’emplois temporaires dans la réhabilitation d’infrastructures publiques.
Pour mettre en œuvre cet agenda, il faut des équipes d’exécution resserrées. Pas un énième Haut-Conseil pléthorique, mais des **task forces** dotées d’un mandat clair, d’un délai strict et comptables de leurs résultats. Leur performance serait suivie via des **tableaux de bord publics**, affichés en ligne et dans les mairies, commentés et discutés par tous : voici ce qui a été promis, voilà ce qui est fait, et voilà pourquoi le reste ne l’est pas encore. C’est la fin des excuses et le début de la redevabilité.
Réinventer la Démocratie : le Contrôle Citoyen en Action
Et la démocratie, dans tout ça ? Elle ne disparaît pas, elle change de place. Elle cesse d’être seulement la scène des grandes batailles de pouvoir pour devenir une machine de **contrôle citoyen** sur cet agenda minimal. Elle devient aussi le laboratoire où s’expérimente le nouveau contrat social.
On renforcerait les espaces de parole : des médias et des journalistes protégés, des syndicats et collectifs légitimes pour challenger les résultats, les assemblées locales (*fokonolona*) où l’on peut dire ce qui ne va pas. On pourrait même imaginer dissoudre l’Assemblée Nationale actuelle pour la remplacer par une **assemblée citoyenne tournante** composée en partie de citoyens tirés au sort. Son rôle ne serait pas de légiférer sur tout, mais de contrôler l’action de l’exécutif sur les priorités de l’Agenda d’Urgence.
Le contrat doit être clair : la priorité de la Transition n’est pas de produire un texte parfait, mais de prouver que l’État peut, pour une fois, tenir parole sur des choses simples et vitales.
Conclusion : Jouer pour la Dignité
La Génération Z qui a bravé les balles ne s’est pas levée pour ajouter une Constitution de plus à la collection. Elle s’est levée parce qu’elle étouffait dans un pays où l’on promet le « développement » comme on promet la pluie pendant la saison sèche. Il ne faudrait pas que ces jeunes tombent à leur tour dans le piège de ce conformisme mortifère.
Alors oui, gardons le mot « refondation » si cela rassure. Mais cessons de le traiter comme une incantation juridique. Refonder, ce n’est pas seulement réécrire les règles du jeu ; c’est changer **ce pour quoi on joue**.
Le jour où la Transition mettra plus d’énergie à faire tourner les pompes à eau qu’à polir les communiqués, on pourra commencer à croire qu’on sort enfin du cycle. D’ici là, on continuera de faire du sur-place… Très démocratiquement, dans le noir …
Patrick Rakotomalala (Lalatiana PitchBoule). 11/12/2025
Les Chroniques de Ragidro
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Vos commentaires
Devoir de mémoire...
Le 11 décembre 2010, c’était la date de proclamation officielle de la quatrième Republique à Madagascar, et on avait décrété jour férié au pays cette mémorable journée...
Une mise en scène programmée même par le putschiste en chef ancien DJ... Lui et sa femme (portant une ombrelle rouge, attribut de la royauté Merina d’antan), faisant une descente spectaculaire à partir du Rova d’Antananarivo ce jour là, il avait même utilisé des figurants jouant les rôles des « Arivolahy » pour l’acclamer au cours de cette mise en scène...
Le Calife Rainilaingarivony disait même avec fougue « que cette nouvelle constitution va amener le développement et le progrès dans le pays »...
Et dans l’article 24 de cette nouvelle Constitution , l’éducation primaire sera obligatoire et à la charge de l’Etat...
Presque 16 ans déjà, où en est-on dans le respect de cet article 24 ?
Bref, comme je l’ai dit avant hier, quand on veut opérer une vraie refondation dans ce pays, il est impératif de mettre à l’écart d’abord les partis politiques et les politiciens Malagasy lors de la définition des « principes fondamentaux et des mécanismes de mise en œuvre de la refondation envisagée »...
Pour dire, c’est le peuple qui établira et décidera des voies et missions des institutions de la République...
On ne va pas solliciter un entrepreneur propriétaire d’une société grossiste en boissons alcoolisés pour diriger l’association des « croix bleue » au sein d’un temple ou d’une église...
Désolée
Mais Lalatiana fait ici des élucubrations philosophiques...plutot nulllissimes ...
Alors que généralement il fait preuve de pertinence.
A reduire l’importance d’une bonne constitution
Qui est le TEXTE FONDAMENTAL DE TOUT ETAT
Comprend il l’impact d’une élection universelle directe d’un président ?
Soit accorder des pouvoirs personnels exorbitants à UN SEUL HOMME ?
DANS UN PAYS OU LA NOTION MEME DE DEMOCRATIE n’est pas assimilée par le grand nombre ?
Pourquoi ne parle t il pas du CESARISME ?
Ni de la succession de DICTATORIONS DANS notre pays ?
Pourquoi ne parle t’il de l’essence même de cette « CONCERTATION » ???
Doit on admettre que le FFKM discutera de constitution dans chaque case en falafa ?
Sommes nous au pays des elfes ????
NON MON « ZAMI » !
La constitution est une élaboration purement technique.
AU GOUVERNRMENT DE PRENDRE SA RESPONSABILITE
ET DE NOMMER LES MEMBRES D’UNE CONSTITUANTE ...en précisant les objectifs
Et SVP avec des JURISTES DE DROIT PUBLIC DE BON NIVEAU ....et non des mariolles de politicards !
Mais les Ranjeva et Zafimahova ne sont pas dans les petits papiers de ce gouvernement !.
Question toujours posée au gouvernement :
QUI MANIPULE QUI ?
ET POUR QUOI ?
Un article paru dans le journal hebdomadaire Lakroa de Madagasikara dans les années 90 évoquait la Constitution en expliquant que les Malgaches, qu’ils soient politiciens ou simples citoyens, excellent généralement dans l’organisation de certaines choses, mais qu’après la rédaction d’une Constitution par exemple, il n’y a aucune action concrète pour son exécution, et cela reste sans suite en général.
Pourquoi ? Une fois le discours prononcé, c’est comme si tout était réalise par magie
Hum
Lakroa ?????
Avec la FFKM
pourquoi pas le BAIBOLY EN GUISE DE CONSTITUTION ?
« Asa fa tsy kabary », un slogan qui résonne dans ma mémoire. Moi aussi, j’ai connu la période Tsiranana, et j’avoue que j’en suis nostalgique.On peut toujours ergoter sur la nature du régime que d’aucuns qualifieront de néo-colonialiste, certains diront que Tsiranana n’était que le pantin de la France à fric… J’entends. Et quand je me rappelle qu’un certain Le Chat était ministre, que des vazaha commandaient notre jeune Armée, que des militaires français occupaient les bases d’ Ivato et de Diégo… j’avoue, penaud, que ça la foutait un peu mal. Mais les circonstances de l’époque (une indépendance toute fraîche où les cadres nationaux n’étaient pas tout à fait prêts à remplacer les fonctionnaires coloniaux, la guerre froide avec la menace communiste…), sans pour autant totalement la justifier, pouvaient expliquer une réalité qui en choquerait plus d’un de nos jours.
Pourtant, à part les nationalistes fanatiques (mon père qui avait fait ses études en métropole en était), il n’ y avait pas grand monde qui se plaignait vraiment de la situation. Les seuls partis politiques qui réclamaient , d’ailleurs, la fin des accords avec Paris étaient le Monima maoïste et l’AKFM (le parti des bourgeois merina qui ne juraient que par Lénine, cherchez l’erreur, pour lequel tout Tana votait comme un seul homme à chaque élection) qui, lui, rêvait tout simplement de remplacer la France par l’URSS. Le petit peuple, autant que je me souvienne, n’avait jamais manifesté une hostilité quelconque envers les vazaha qu’il côtoyait tous les jours dans la rue. A Tana comme en province...dans des villes comme Diégo, on assumait d’ailleurs son amour pour la France. On disait que les Français étaient la 19ème tribu de Madagascar, c’est tout dire.
Les années 60-70, quoiqu’en disent les esprits chagrin d’une certaine frange de la francophobie ont été, sans conteste, une belle période, peut-être la plus belle qu’on ait vécue. La vie était était douce, comme le souvenir de ces soirées au coin du feu à la campagne, bercée par les angano racontés par nos grand-pères… par les kermesses ( je n’oublieraj jamais celle d’Antanibarinandriana , les podiums de la Place de l’Indépendance du 14 octobre, les départs en vacances par le train vers Tamatave…
Suite et fin.
La famine n’ existait pas, sans nager dans l’opulence, le Malgache mangeait à sa faim… L’insécurité était un mot inconnu, on pouvait circuler jusqu’à pas d’heure sans le risque de se faire égorger. Si je vous disais que la maison de mon oncle, à Manodohodo, après Talata Volonondry, qui était isolée (pas de voisin à 5 km à la ronde), pareil pour la petite ferme de mon arrière grand-mère maternelle à Mahatsinjo, n’ont jamais connu le moindre souci. La seule peur qu’on connaissait, c’était celle du mpaka fo et des mpamosavy, MDR… L’éducation (calquée sur le système français) était de qualité, je ne connais pas un seul élève du lycée Galliéni, du lycée Jules ferry ou du collège St Michel qui ait renié l’enseignement qu’il a reçu ; beaucoup d’entre eux (Malgaches comme Français) ont, d’ailleurs, fait les beaux jours de l’Administration française, des chroniqueurs comme Laltiana Pitchboule, Ikala Paingotra (Ndimby et Vanf que j’adore sont de la génération d’après, il me semble) sont la fierté de notre presse. Personnellement, j’ai nourri mon intellec avec les cours de latin du bahut que je maudissais pourtant à l’époque. L’université d’Ankatso était un joyau qui n’avait rien à envier à ses sœurs de métropole, c’était juste une des plus belles d’Afrique et de l’Océan Indien. Et la santé, me direz-vous… Elle valait de l’or, à l’époque. Nos médecins formés à Montpellier, à Paris, à Aix-Marseille étaient d’une compétence sans égal, le serment d’Hippocrate n’était pas encore celui d’hypocrite ; l’hôpital Girard et Robic, la maternité de Befelatanana étaient des établissements à la pointe, ils n’avaient rien, mais rien à voir avec les mouroirs que nos centres de santé sont devenus.
Oui, quitte à passer pour un vieux con qui radote, ces années que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître, ont été un bonheur. C’était un peu nos 30 glorieuses à nous. Qu’en est-il resté après que l’extrême gauche nationaliste, un Amiral félon à sa tête, ait décidé de renverser la table et de mettre la France (de son passage, entre le verre à moitié vide et le verre à moitié plein, je retiens ce dernier, il n’ y a pas tout à jeter, certainement pas !!!) et de se tourner vers L’URSS et- la Corée du Nord ? Que de la désolation, des larmes et des haines… Et au fond, une désillusion teintée de regrets éternels. Ce qui me désole le plus, c’est de voir notre jeunesse perdue, sacrifiée par l’égoïsme d’une caste qui a remplacé l’ancien colon blanc par des colons couleur locale encore plus vicieux, plus sa.lauds qui ont entraîné, dans leur folie, par un orgueil déplacé, le pays vers la ruine, vers l’enfer. Et là où j’ai le plus mal, c’est de me dire que les enfants, les petits enfants de Mada, le pays de mes ancêtres, eux ne connaîtront jamais la vie rêvée que j’ai vécue.
Zanadralambo
D’accord, au temps de Tsiranana et même pendant la colonisation les malagasy ont reçu des bonnes choses en l’occurrence à l’éducation, l’enseignement, construction des hôpitaux, les chemins de fer,...la politique de la francafrique devenue France à fric avait ses côtés positifs.
– Le revers, ça a créé des filous, des v.oyous et des gens qui ne s’assument pas ,en rejetant toujours les fautes aux autres qui sauvegardent logiquement leurs intérêts ( à l’affux des ressources minières ....).
– Certes, la France voulait toujours garder ses intérêts, et ses influences géopolitiques à travers les dirigeants africains que beaucoup rejetent.
– Stéphan Narson le mathématicien qui dirigeait le CNRS de Montpellier était issu de cet enseignement pendant l’ère Tsiranana comme parmi d’autres Solofo Jonis ( le savant ayant découvert le biocarburant de la 4 ème génération) etc....comme beaucoup des malagasy restés planqués en France qui honnissent la politique de la francafrique, la réalité.
Conclusion : tant que les dirigeants ne cherchent pas les intérêts communs ,valeurs communes ,le win_win au lieu des boucs émissaires,on n’avancd pas . La souveraineté,afin de se responsabiliser demande le patriotisme.
C’est normal si un pays bien dirigé cherche avant tout ses intérêts....c’est à chacun de se defendre.
Jadis, la notion du mérite existait réellement au temps de Tsiranana et pendant la colonisation pour former des hommes et femmes de qualité,..Dans l’état actuel tous les moyens sont bons pour s’enrichir rapidement quitte à vendre ses enfants, difference,l’insécurité, l’immortalité....dans l’hypocrisie totale .
Lorsque Madagascar était TOM ( comme la nouvelle Calefonie ) la France avait une politique expansioniste...d’occupation
La France investissant en développant UN PAYS OU ELLE PENSAIT S’IMPLANTER AD VITAM ETERNAM.
Routes, chemin de fer, hôpital etc
En même temps les meilleures terres de la côte etaient distribuées à des « colons » francais, Reunionnais...
ET LA POLITIQUE MANIPULATRICE SUIVIT :
* Les côtiers étaient obligés de leur manger dans la ? main...
Et le syndrome de Stockholm s’installa( victime amoureuse de.son bourreau)
* En revanche
les merinas toujours opposés au Français, devenaient qualifiés d’exploiteurs aux termes du « diviser pour régner » de Gallieni...
Les Français ENVAHISSEURS
n’auraient été que des bienfaiteurs avec la propagande !
La capitale Tananarive et ses habitants avait tiré profit de la création de lycées et de collèges de prestige ...
( lycée Gallieni, lycée Jules Ferry, collège Saint Michel, collège Faravohitra)
* ces lycées et collèges étaient destinés à accueillir LES ENFANTS DE LA HAUTE SOCIETE COLONIALE
* il fallait les remplir...
? et les Tanariviens y avaient aussi fait former une ELITE MALGACHE DE TRES HAUT NIVEAU
* à cette époque ceux qui avaient été recalés au baccalauréat le repassaient à La Réunion pour l’avoir les doigts dans le nez !
LA FRANCAFRIQUE n’est intervenue qu’en 1960 la France accorde une indépendance conditionnelle ,
assortie de NEOCOLONISATION DÉVASTATRICE ,avec la COMPLICITE D’INDIGENES !
installant une mafia meurtrière
dont nous subissons aujourd"hui les conséquences :
– corruption
– pauvreté+++ (rapport BM juillet 2025)
– faim alarmante (rapport FMI 2024 )
XXI* siècle
la famine est encore endémique dans le sud !!!!
Le pays est très riche et la population très pauvre....
Pas compliqué à frissonner
1) la colonisation implique obligatoirement DES ACTIONS DE DEVELOPPEMENT pour un imperialiste qui avavait’ intention D’OCCUPER AD VITAM ETERNAM !
( voir les tergiversations +++ en Nouvrlle Calédonie
2)avec L’INDÉPENDANCE CONDITIONNELLE Avec des ACCORDS DE COOPERATION NEOCOLONIALISTES DE 1960
on entre dans une ère de spoliation et dépouillement total de Madagascar,
Avec la COMPLICITÉ D’INDIGENES et autres colonisés introduits( les KARANAS)
Meme pas la peine de s’etaler sur les effets dévastatreurs connus de tous de ce NEOCOLONIALISME DÉVASTATEUR...
* MAFIA
* CORRUPTION , SPOLIATION, TRAFIC D’INFLUENCE ETC ETC ETC
* PAUVRETE
* FAIM
Mes excuses pour le résumé répétitif...je croyais mon premier post disparu....
Votre témoignage est précieux parce qu’il permet aux nouvelles générations de constater qu’hier, le pays avait un tout autre visage, plus apaisé, qu’aujourd’hui.
Il ne s’agit pas de tresser des lauriers à une période post-coloniale qui n’a, jamais, d’ailleurs, été exemplaire, mais, qui avait permis à un plus grand nombre, d’espérer un avenir, sous les meilleurs hospices…
Le rêve s’est progressivement évanoui, au fur et à mesure, des pouvoirs successifs qui ont réduit ce rêve, à une peau de chagrin..
Témoigner du passé, c’est surtout être attachés à des valeurs qui n’ont plus cours, c’est, comprendre que les nouvelles générations devront composer, différemment, d’autant qu’elles n’ont pas les mêmes repères que vous, qui les conservez, précieusement, dans votre mémoire..
Par les temps qui courent et qui bégayent, c’est un petit moment, nostalgique qui offre une pause, bienvenue, dans cette période, troublée, où les gouvernants ne gouvernent plus, et, où, le temps des kabary redevient, tendance, comme ailleurs, le temps des cerises !..
Nous avons TOUS LES MOYENS POUR VIVRE HEUREUX
A la condition qu’aujourd’hui tous les gangsters qui mettent à sac le pays soient sanctionnés SANS PITIE !
POUR L’EXEMPLE
et leurs complices relégués au banc de la société ....obligation de travail d’intérêt général pour les REEDUQUER....
Comme la FFKM qui ose inviter LE PLUS MALFAISSANT DE NOS PRM !!!
Ce n’est pas de l’ouverture mais de la
— COMPLAISANCE IMPARDONNABLE !
— UNE INSULTE A LA MISERE DU PEUPLE
Zanadralambo
Tsiranana n’a fait que prendre le train en marche...
Bénéficiant encore de l’infrastructure de developpement de la colonisation.
Mais ne faisant rien...les conséquences nefastes allèrent en se multipliant..
Jusqu’à éclatement.
..
La notion de renimalala était le leurre absolu.
Ny olona sahy mialza fa nitondra soa ho an’ny tany voazanaka ny fanjanahan-tany dia olona nahita soa tamin’izany.
Marina fa nisy ny antsoina hoe fivoarana (làlam-by, arabe, jiro sy rano, fianarana, fitsboana sns ...).
Ny indrokelin’ny mpandrafitra dia natao izany hiainan’ireo mpanjanaka sy hanondranany ny vokatra nokejainy tao amin’ilay tany nozanahany.
Tadidio fa nilaza ohatra ry Jules Ferry hoe « hanova ireo olon-dia » no anton’ny hanjanahana.
Fitadiavana akora no nanjanahana ary aza adino fa ny fanjanahana no nahatonga ny ady rehetra naneran-tany hatramin’ny taon-jato faha 19.
Raha tsy voazanaka i Madagasikara, mino aho fa nandroso sy nety noho izao zava-misy ankehitriny izao ny fiainana teto.
Aza adino fa ny fanjanahana no nanasaratsaraka ny malagasy ka nisian’ny resaka hoe tanindrana (nantsoina mihitsy aza hoe tambany) sy ny tanivon-tany.
Mba handresena ny fanjakana teto Imerina dia naodikodin’ny frantsay ny fanjakana teny amoron-tsiraka hiarak’aminy handresy ny teto Imerina. Tsy nisy notanterahin’ny mpanjanaka anefa ny fampanantenana nomeny ireny olon’ny antsiraka ireny fa ilay fankahalana ny Merina no nabosesiny tsy an-kijanona.
Mbola fanasaratsarahana ihany koa ny hoe : ny teto Imerina protestanta fa ny tany Betsileo notarihina ho an’ny katolika.
Na ny fomban-drazantsika toa ny famadihana aza dia naratsin’ny mpanjanaka nolazainy fa fivavahana amin’ny Razana (izy ireo amin’io manamasina ny matiny).
Aza adino ihany koa ny asa an-terivozona, ny hetra isan-dahy, ny famerana ny fianaran’ny tompon-tany ary fanavakavahana ny diplaoma.
Eny fa na ny fianarana ho dokotera aza dia nisy Befelatanana izay namoaka dokotera hitsabo ny malagasy fa tsy hitsabo ny frantsay mpanjanaka sanatria, ny azy dokotera avy any an-dafy no nitsabo azy ireo.
Izany toe-javatra rehetra izany no ezahin’ny tandrefana ho adinoina ankehitriny.
Jereo ny resaka Lafrantsa sy Alzeria ...
Ny tany nozanahana dia heverin’ny tandrefana fa ambany foana ary tsy maintsy mandalo amin-dry zareo vao afaka hanao zavatra.
Ohatra roa nentiko nanehoana hevitra :
1) Raha nianatra tany Lafrantsa ny tenako, dia nanao fiofanana teny an-dranomasina.
Raha tonga tao Alger izahay dia notendren’ny Komandin’ny sambo aho ho anisan’ny delegasiona hametraka fehezam-boninkazo amin’ny toerana fahatsiarovana ireo frantsay maty tao Alzeria.
Tsy nanaiky ny hanao izany aho : « Adinareo sy ny alzeriana izany hoay aho fa tsy misy hidiranay malagasy ».
2) Raha teny an-dranomasina ihany izahay, Officier de Quart ny tenako indray alina.
Tamin’izany fotoana izany i Madagasikara dia noheverina ho isan’ny firenena antsoina hoe : « Pacte de Varsovie ».
Koa raha misy sambon’ny « Pacte de Varsovie » mifanena amin’ny sambo nisy anay (frantsay io) dia tsy maintsy soratana ary ampiakarina eo noho eo any Paris ny rapaoro.
Nisy sambo iray nitondra ny saina malagasy tamin’izaho nanao Quart io.
Nolazaiko ny Manamboninahitra lefitra (Commandant en second) fa tsy afaka ny hanoratra io sambo io amin’ny rapaoro ny tenako.
Nahoana hoy izy ?
Sambo mitondra ny sain’ny fireneko io hoy aho ka tsy heveriko ho fahavalo.
Niantomoka teo dia tsy notendrena intsony aho hanao ny raharaha « Officier de Quart ».
Santionann’y fiainana sy fifandraisan’ny tany nozanahana sy ny tany mpanjanaka izany.
Na iza hilaza na iza hanoitra dia tsy rariny ary nampitondra takaitra ny fanjanahan-tany na taiza izany ary na aoviana.
Tsy zakan’ny tandrefana ankehitriny ny tsy fahazoany manoy intsony ny fanjanahana.
@ Bekily,
Ce ressentiment que je ressens dans vos posts, cette colère que je devine derrière ce mode majuscule que vous utilisez quand vous écrivez. Bien sûr que vous dénoncez la FrançAfrique, n’empêche que c’est la France qui est concernée. Dans les relations internationales, tout le monde défend ses intérêts, rien n’est gratuit, la philanthropie est juste un doux rêve. La France n’est ni pire ni meilleure que les autres, l’avantage de coopérer avec elle pour un pays du tiers-monde, c’est qu’elle a une opinion publique, une opposition qui lui rappellent qu’il ne faut pas aller trop loin, qu’il y a un minimum de morale à respecter. Un garde fou qui n’existe pas dans les dictatures comme la Russie ou la Chine où les tyrans au pouvoir n’ont pas de comptes à rendre à leur peuple, qui lui-même, bâillonné, étouffe à l’intérieur de ses propres frontières.
On est obligé de faire avec les règles de l’économie mondiale où, malheureusement, les pays riches sont les plus forts, où les pays pauvres sont souvent quelque part perdants ; les affaires sont les affaires, le monde réel est ainsi fait. Un contrat n’est jamais neutre, à nous de faire en sorte qu’on ne perde pas trop de plumes en évitant de mettre aux manettes des vauriens qui ne pensent d’abord qu’ à s’en mettre plein les fouilles. Hélas, le messie malgache qui ne pensera d’abord qu’à son pays n’est pas né.
La France n’est pas toujours une colombe avec ses anciennes colonies, mais c’est pareil pour la Grande Bretagne, pour les USA. Il faut grandir un peu, se regarder dans la glace et arrêter de croire qu’on n’est pour rien dans notre faillite : c’est trop facile de tout mettre sur le dos de la FrançAfrique et des karana. Si un pays, dans le monde, a souffert des guerres qu’on lui a faites, c’est sûrement le Vietnam. Et pourtant, pour se relever, il a fait un trait sur le passé afin de bâtir un avenir, par réalisme il s’est réconcilié avec cette Amérique qui avait largué des tonnes et des tonnes de bombes sur son sol, tué des centaines de milliers de ses enfants. Regardez où en est le Vietnam d’aujourd’hui, comparez avec Mada qui n’a pas connu une seule guerre. C’est justement parce qu’on botté le Q à la France qu’on s’est perdus ! Personne ne nous a obligé à nous jeter dans la gueule du loup soviétique, cette aventure dont nous payons encore le prix 50 ans après. Si Tsiranana était resté, où en serions-nous, imaginez un peu. Il n’y a qu’à comparer avec l’île de la Réunion.
Je suis sans voix quand j’entends ces compatriotes ânonner qu’il faut couper les ponts avec la France qui n’arrête pas de nous piller (ces commentaires que je lis sur Facebook, il faut les voir pour y croire) . Quelle ingratitude, quelle indécence, à ces trolls, je réponds : tu craches sur le pays où tu vis, qui te nourrit. Si t’avais un peu de fierté, tu le quitterais, la soupe est trop bonne, peut-être… T’as le Q au chaud, tais toi. Rappelle toi qu’on n’est pas si mal que ça dans cette France que tu détestes. Je rappellerais juste à ces idiots que la France de 2000 n’est plus celle de 1896, que le Français d’aujourd’hui n’a rien à voir avec son arrière grand-père de l’époque coloniale. Comme les jeunes Allemands n’ont pas à payer pour les crimes de leurs aînés. Se retrancher derrière un passé lointain qui, certes, nous a fait mal, n’est pas la solution, la haine nourrie de la rancune est juste un poison.
Désolé si mes propos vous ont heurté, Bekily. J ‘entends votre colère mais je ne partage pas vos critiques permanentes envers cette France où vous et moi sommes planqués.
Salutations à Canal Baobab, à Turping (un vieux de la vieille comme moi sur MT) et à l’ami Kartell qui m’ont fait l’honneur de me lire.
@Shalom.
Misy marina anie ny teninao, tsy mandà aho. Be ny zavatra azo kianina tamin’ny fanjanahantany, fa raha resaka t@ 1896 foana no entina handresehana lahatra, toa lany tsirony ka. Ny anao kosa, dia resaka fankahalana no tena mameno ny enti-mamelinao. Raha manana fotoana ianao, dia mba vakio ny fanazavana kely vao nosoratako ho an’i Bekily, mamaly amin’ny ampahany ny resaka ataoanao amiko.
Dia mihevitra ve ianao fa ny tanora frantsay ankehitriny dia mitovy fisainana amin’ny razambeny nanjanaka antsika tamin’ny taonjato faha 20 ? Tahaka ny fanakianana ataon’ny tanindrana amin’ny Merina hoe nanandevo azy. Impiry aho no nifamaly tamina tanindrana taty (fony izaho nandalo tao Toulon fahiny, nifanila bodon-drindrina tamin’ny gasy avy any atsimo izay, dia resaka foko io foana no nataon’i lery) manazava fa tsy misy idirako ny nataon’ny razambeko, mbola tsy teraka aho, tsy nahita ny niseho ary tsy misy idirako kosa ny zavatra nisy taloha, izay tsy voatery ankasitrahako...
Vous avez remis l’église au milieu du village avec votre force tranquille, résultat d’un vécu d’exilé, assumé et enrichissant..
Tous vos compatriotes de la diaspora n’ont pas cette même perception des choses et l’insistance de certains à scier la branche sur laquelle ils ont trouvé refuge depuis les accords, bilatéraux, de 59/60 ! en bénéficiant de tous les acquis d’un état, « quoi qu’il en coûte » !..
Visiblement, leurs critiques l’emportent sur ça, endossant, par la même, le rôle du sniper, de clavier d’ordinateur, afin de développer, au quotidien, leur rancœur, alors, que la porte de sortie est grande ouverte vers un retour à leur paradis, en devenir !.
Surjouer, sans cesse, ces idées négatives, à l’égard d’un pays, hôte, voir, sur l’origine des gens, souvent liée à une religion, sont les vecteurs, significatifs, d’une forme de racisme, larvée, que travestit ces clichés , répétitifs en une saillie, propagandiste dont ils se repaissent, en s’enivrant d’un communautarisme, idéologique, aux accents, d’un panafricanisme de pacotille !..
Nous ne sommes plus, ni, dans le débat, ni, dans l’échange d’idées, mais, dans une foire d’empoigne où ces comportements ont fait fuir des intervenants, réguliers, qui n’avaient plus envie de subir, quotidiennement, ces invectives, dignes des lignes éditoriales d’un Politburo, ou, parfois, de se voir, gratifiés de remarques, graveleuses, de vieux, pervers !..
Vous êtes un fervent partisan du respect de l’hospitalité avec ses devoirs et ses contraintes, comme, ceux, qui pensent, que, chacun devrait pouvoir apporter sa version du quotidien, sans avoir à être rabroués par ces têtes, « pesantes », faisant office de « coachs de conscience », hélas, à la petite semaine, à moins, que tout cela ne relève d’une pathologie, liée, plutôt à un réel problème d’ego et de frustration, associés ?!.
Bonne continuation.
Bonjour Zanadralambo
Il est vrai que j’abuse de majuscule...car je sais que les posts sont fugaces et les mémoires sont infidèles....
Finalement chacun.ne fait que répéter sa pensée.
Quant à la France je souligne particulièrement que :
1- je n’incrimine en rien la France...ne reniant oas mon statut assumé de binational.
– mais oui ; J’ACCUSE CLAIREMENT LA POLITIQUE FRANCAFRICAINE NEOCOLOCIALISTE DEVASTATRICE DE LA FRANCE dont la très grande majorité du peuple français ignore l’impact.
Elle se contentant de la propagande officielle,
— pour la France profonde :
les Africains ?
Toujours des dictateurs, toujours des coups d’Etat
( la France n’y serait pour.rien)
( la FRANCE EXFILTRE PAR HASARD)
La colonisation ?
par RUISSELLEMENT ECONOMIQUE LOGIQUE , nous a propulsés dans ce monde dit moderne
.mais...nous ne sommes pas plus avancés....
Le neocolonialisme depuis 1960 nous ruine au point d’effacer ce développement apprécié mais néanmoins forcé pour une France impérialiste intéressé. ..
Aussi ne faisons pas l’amalgame.
* Pour mettre fin au neocolonialisme
( belles paroles du colonel)
quoi de plus OBLIGATOIRE que de
DENONCER les accords neocolonialistes de 196O ce coopération BILATÉRALE EXCLUSIVE !
* rien n’empêche de RENÉGOCIER AVEC LA FRANCE ...
* dénoncer pour renégocier ne SIGNIGIE PAS RUPTURE DIPLOMATIQUE.
Mais on reste strictement dans la logique d’ouverture tous azimuts de ce gouvernement.
COOPERER AVEC LA FRANCE
Oui
MAIS
COMME AVEC N’iMPORTE QUELLE AUTRE NATION...
De toute façon :
Que ce soit avec la France , ou les Americzons ou les Russes
*** ne plus tomber dans le piège
d’une COLLABORATION CAPTIVE..
Où le plus faible( nous) se retrouverait irrémédiablement KO par terre ..
PS :
idem pourquoi ne toujo4urs pas oser saisir la CPI pourles Îles Éparses ?
Parce que la France est concernée ?
Lien intouchable ?
ALORS QUE CE SOIT CLARIFIE !
Sachant qu’un tribunal a fonction normale de régler judiciairement , que l’on.est incapable de résoudre à l’amiable..
Merci, Kartell. Bien le bonjour à un ami commun, il se reconnaîtra.
Aslm alkm
Objection votre honneur Patrick R.
Pourquoi ?
Vous avez fait abstraction de certaines réalités incontournables voire déterminantes comme :
– l’état des lieux dans le pays
– la mondialisation
– notre dépendance dans tous les domaines
– et non la moindre la réalité du pouvoir car notre pays ne se résume pas à un petit village statique où la réalité d’aujourd’hui sera éternelle donc réveillez-vous car vous raisonnez en un villageois voire un insulaire qui n’anticipe pas et résoudra le problème à son apparition : du pilotage à vue. Même une association a besoin de statut et pourquoi pas un pays d’une Constitution. Un village est régi par une tradition, non écrite certes mais vivante, connue et respectée par tous qui organise la vie en société dans le temps et dans l’espace (à l’intérieur : qui fait quoi/ à l’extérieur au nom de la représentativité et de l’engagement).
La vie en société a besoin d’organisation et de règle.
Bonjour
Le propos n’est pas de nier la nécessité d’une loi fondamentale...
Mais le problème n’est pas d’en inventer une nouvelle mais d’être capable de mettre en œuvre ce qui existe.
On passe son temps à inventer au lieu d’appliquer...
Et l’essentiel nest pas dans les textes mais dans les têtes.
Zanadralambo...tu vas me faire chialer c est beau comme un ravitoto fumant ah putain voui tu as fais 2 post émouvants car j ai déjà l impression de l avoir entendu il y a plus de 30 ans à Madagascar ce que tu postes là...par des plus vieux que moi une génération 10/ 20 quand tout était propre la monaie relativement forte 45 fmg/1 ff ...
C est marrant ce ministre le chat un vieux ( vaza) de la vieille ayant fini sa vie en Guyane ne faisait appeler le chat et c’est lui qui me dit d aller en Namibie en janvier 2000 ou je passe beaucoup de temps à cachan et around
Et effectivement il y a bien eu une « vengeance » ou une pas maladie mais un ressentiment qui a débouché sur cette auto destruction ou bêtise ou méchanceté je sais pas ( vraiment) des merinas de la grande bourgeoisie qui n ont jamais« encaissé » la colonisation ce qui peut se comprendre car avant que les anglais donnent à paris la grande île mais je vais gacher tes 2 post
Bon dimanche Zanadralambo..
Après tu vois je pars à mon sport ( chercher mon pain a 10km 20ar) afin d éliminer les mauvaises toxines passeés (et avenir )emaganiseés dans le brouillard .. je sais que le soleil va percer...mais et je réfléchis toujours pendant mon sport et pas sur la meteo car l homme a tellement progressé qu on est certain à peu près du temps qu il fera et où je veux en venir dans nos analyses on oubli de rappeler que mada est une île et deja ça la géographie et puis lorsque tu dis que les hommes ne sont plus les mêmes que fin 19s...là tu vois je suis sûr que si nous sommes les mêmes français allemands anglais ou vietnamiens malgaches etc...
J apporte qu un élément lors de la crise du covid ce matin j ai deja liké un tweet d1 compte « ni oubli ni pardon » car parfois c est tellement drôle de voir la bêtise des français...
Bref je pense pas nous avons fondamentalement changé depuis l age de pierre... les outils oui et l IA bref vaovao reset ...Le monde est un village c est un vieux malgache connu au zoma que les vendeurs de pièces minéralogiques de la gare de la muraille de Chine du colbert connaissaient tous ( et se rappelent car très bon et plein de facéties hihihi) disait ça à jamais été aussi vrai ...bonne journée
B
Bonjour camisole
Comment appliquer des textes imparfaits et contestés ayant fait l’objet de plusieurs critiques ?
Les mêmes causes produisent les mêmes effets:de la mauvaise gouvernance et de l’échec prévisible.
Rrrrr..
Je le redis... Pitchboule a toujours milité pour un texte fondamental plus adapté à l’identité gasy que ne l’est ce texte qui nest qu’un pale copier coller d’un texte colonial qui a au moins 250 ans d histoire.
Il dit que l URGENCE est de s occuper des URGENCES... pas de pondre dans la hate un texte qui ne mettra pas de l’eau dans les bidons ni de gas oil dans les générateurs ou de béton sur les ponts ou de medecins dans les dispensaires ou de maîtres dans les écoles ou de policiers pour la sécurité dans les villes et territoires...
On est là en train d’ergoter derrière nos écrans sur qui mettre et quoi mettre dans ces commissions alors que les problèmes de la majorité restent des problèmes de survie immédiate...
Et la reconstruction des textes fondamentaux et de l Etat devrait se faire de manière AGILE en prenant le temps nécessaire... Et pas à la va vite pour satisfaire quelques idéalistes de la démocratie ou quelques opportunistes qui veulent reprendre ou prendre une place... C est complètement hors sol sinon...
Camisole, votre honneur, j’ai déjà écrit sur ce forum mes objections sur la forme prise actuelle par la concertation nationales : des dépenses futiles et du temps perdu. C’est le devoir et le rôle des « Vato nasondritry ny tant » de faire leurs propositions pour le pays et l’envoyer au conseil de ministre. C’est à ce dernier de sélectionner les meilleurs dossiers et d’appeler leurs « auteurs » en conclave pour faire sortir un projet de loi à ratifier par les parlementaires et à vérifier la conformité à la constitution par la HCC. Quelques soient les résolutions, leurs donner une de loi avant leurs applications reste un point d’interrogation quand à la procédure à suivre : un départ à zéro de trop pour un pays dépourvu comme le notre. De la « democratite » et ses conséquences vicieuses.
On ne peut rien changer avec le meme système.
Ce SYSTEME , OBJET DE CONTESTATION GNERALE
N’apporte que :
— succession de dictatorions
Du fait de POUVOIRS PERSONNELS EXORBITANTS... LÉGITIMÉS son mode d’ELECTION UNIVERSEL DIRECT.
– le dictatorion corrompu entrainant la.mort du pays dans son sillage.
Pays riche Madagascar devient un des plus pauvres fu monde : rien qu’avec la magie corrompue
– système dictatorial qui IMPLANTE LA CORRUPTION INSTITITIONNALISEE
– dictature qui ETOUFFE LES CITOYENS DONT LES LIBERTES PUBLIQUES SONT MEPRISEES.
En outre
Ce centralisme exacerbé ne convient vraiment pas à notre configuration economique et géographique qui.a besoin de :
— VÉRITABLE DECENTALISATION POLITIQUE
ET NON PLUS
— UNE DECENTRALISATION ADMINIDTRATIVE
qui n’est qu’une vulgaire déconcentration napoleonienne !!!!
QUI FACILITE LA CORRUPTION !
Bonjour à tous,
Tout d’abord Merci pour la qualité de vos échanges. Je retrouve la qualité des forums de 2009, 2010 autour des editos de Ndimby et de Patrick.a
Sur ce sujet passionnant, un regard :
On a raison de pointer la Constitution. PitchBoule na jamais cessé de denoncer cette acculturation de du texte fondateur qui concentre le pouvoir (hyper-présidentialisme), fragilise le Parlement (dissolution, pouvoirs spéciaux), laisse des prises sur la justice (parquet subordonné, IGJ rattachée à la Présidence), politise la décentralisation et entretient l’insécurité foncière.
Résultat : règles instables, capture de l’État, rente, corruption, investissements découragés, inclusion freinée.
Mais la question clé URGENTE est elle seulement : “faut il changer le texte ?” OU « qu’aurait-il fallu mettre en place pour contrôler ses défauts ? En termes de Contre-pouvoirs réels, justice indépendante, contrôle budgétaire, transparence, décentralisation protégée, et mécanismes anticapture vérifiables ? »
Maintenant,
Pour contrôler ces défauts, il fallait surtout densifier les contre-pouvoirs : limiter constitutionnellement les nominations discrétionnaires, rendre la dissolution et les ordonnances strictement encadrées,
Il fallait donner au Parlement un vrai pouvoir de contrôle (commissions d’enquête, accès aux contrats publics, vote annuel de performance etc...).
Il fallait (pardon, il faut) verrouiller l’indépendance judiciaire : parquet autonome, inspection de la justice hors Présidence, nominations transparentes.
Il faut dépolitiser la décentralisation : transferts budgétaires automatiques, compétences claires, contrôle citoyen local.
Il faut assainir la commande publique (avec par exemple de l’open data, audits) et sécuriser le foncier (cadastre, recours rapides à une justice efficiente).
Bref : poser des garde-fous vérifiables, pas seulement des principes.
L’acculturation du texte constitutionnel est un vrai problème : sa faible appropriation par le plus grand nombre le rend abstrait, lointain, donc contournable.
Comme l’a montré Althabe dans « Libération et oppression dans l’imaginaire », quand le politique est vécu comme un “ailleurs” imposé (coloniale ou merina) , l’obéissance devient tactique et l’institution se vide de sens.
Le sujet fondamental n’est pas seulement de réécrire, mais de faire comprendre, débattre, intérioriser : sans langage commun du droit et des règles, on peine à “faire Nation”.
Il s’agit d’inadequation et non d’acculturation.
Le droit certes pêche par son usage de langage codé et spécifique.
Mais il lui faut faire recours à un langage technique INSUSCEPTIBLE D’INTERPRETATION.
— il en est ainsi pour la médecine..
En droit il suffit de dire le mot.CESARISME pour un contexte juridique.....qui demanderait une longue phrase d’explication en philosophie.
Bekily,
"Le droit certes pêche par son usage de langage codé et spécifique.
Mais il lui faut faire recours à un langage technique INSUSCEPTIBLE D’INTERPRETATION."...
Çà cest tres utopique... Et ce serait très long à bâtir avec une assemblee constituante systémique...
Mais, par ailleurs, c’est parce que le droit DOIT etre interprété qu’il existe des avocats, des tribunaux et des recours aux cours constitutionnelles... et des décrets d’application qui traduisent la règle...
Il ne s’agit pas d’une tâche « finie » mais d’un processus...
Si on reve d un outil le plus abouti possible, il faut s’accorder du temps long pour le bâtir et le faire évoluer...
Bien cdt
Il incombe aux politiciens de fixer les objectifs et leur cadrage politique et.économique.
Il incombe ensuite aux juristes de concrétiser textuellement .
Élaborer une constitution est purement technique.
Ainsi pour « refonder » (au lieu de redtructurer)
Les textes fondamentaux de L’ÉTAT,
nous savons tous quelles sont les aspirations du peuple :
— CHANGER LE SYSTEME
* pour que la CONSTITUTION ne puisse PLUS GÉNÉRER DES DICTATORIONS à pouvoirs personnels ubuesque légitimés par son élection au suffrage universel
* pour le peuple plus de démocratie et de participations au pouvour,
et LUTTER CONTRE la CENTRALISATION excessive qui FACILITE la CORRUPTION,
par une REELLE DECENTRALISATION POLITIQUE
et non seulemrnt une décentralisation administrative toujours sous l’emprise du pouvoir central., simple déconcentration du pouvoir.
L’ETAT DOIT PRENDRE SA RESPONSABILITE
EN FORMANT UNE CHAMBRE CONSTITUTANTE
COMPOSEE DE JURISTES DE DROIT PUBLICS CHEVRONNES...
surtout pas avec ces politicards affairistes et véreux opportunistes à 90% !
== constitution faisable en moins de six mois à soumette au référendum
== élections à engager dans la foulée.
Cette consultation menée de plus par des religieux est une VASTE FUMISTERIE DEMAGOGIQUE .
Sans doute pour FLATTER les PARTIS POLITIQUES à reseaux déficients...bien CONTENTS DE FIGURER ENFIN
malgré toute leur inutilité depuis 2009 !!!
Ce n’est pas le n’daty dans sa case en falafa ou Iketaka dans son trano bongo qui discuterait de constitution. !!!!
LA POLITIQUE POLITICIENNE AFFAIRISTE ET OPPORTUNISTE EST A PASSER AU KARCHER.
PLACE A UNE NOUVELLE GENERATION
de politique plus mature intellectuellement....
Avant de prendre la moindre plume juridique, il faut un travail de fond socio-historique et anthropologique.
Une Constitution n’est pas qu’un mécanisme : c’est un pacte symbolique, une grammaire du pouvoir, et un compromis entre institutions formelles et normes vécues (fokonolona, autorité, fihavanana, rapport à l’État).
Sans cette réflexion, on réécrit un texte “correct” mais encore étranger, qui sera donc contourné.
Mais c’est un travail de (très ?) LONGUE haleine. Ce n’est seulement pas une concertation nationale qui permettra dun coup de cuillère a pot de le sortir.
De fait, pourquoi ne pas répondre IMMEDIATEMENT aux interrogations du constat technique enoncé plus haut ? Ne peut on pas IMMEDIATEMENT toucher aux verrous et reconfigurer immediatement les rentes et les protections des élites ?
Je pense que oui ...
Ça permettrait de se consacrer IMMEDIATEMENT aux urgences : s’occuper de la survie du plus grand nombre et revenir a l’économie
Et merci de m’avoir fourni l’occasion de cette matinale réflexion dominicale ?
Bien à vous tous